J'suis bien d'accord avec vous les gars, faut s'activer, car les temps sont durs mais ils le seront d'avantage demain.
Tiens je lance un autre sujet hors sujet...hier j'ai eu un cours sur les antibiotiques, passionant, long de 4h, on a appris plein de choses et tout et tout...mais surtout c'est une preuve de plus de la mauvaise foi INOUIE de l'industrie pharmaceutique et de la crédulité tout aussi incroyable des autorités sanitaires et des médecins.
je ne vais pas vous apprendre comment la plupart, l'immence majorité, pour ne pas dire la totalité, de nos médicaments, sont "trouvés". Le médicament est en fait la rencontre entre un chimiste qui sait purifier une molécule trouvée au hasard dans la nature, ou au mieux qui a su faire de la bonne cuisine dans une marmite pour qu'à la fin il puisse en sortir une moélcule "nouvelle" qui va entrer dans la chimiothèque de son labo, la rencontre donc de ce chimiste avec un médecin qui justement a besoin d'un nouvel antiobiotique parce que l'ancien marche plus, pas de chance, puisque telle souche d'Escherichia Coli est devenue resistante à cause du plasmide XY985BPLU qui lui donne la faculté de produire telle enzyme qui détruit l'antibiotique, et que les précédents antibiotiques ont tué toutes les autres souches sauf celle ci qui se multiplie sans cesse et qui devient la seule à survivre..., le médecin frappe donc à la porte du chimiste, qui lui trouve en farfouillant dans sa chimiothèque une molécule donc on en connait pas les effets, l'acide oldtabassique 6-méthyle disulfate, il le teste, et oh ! quelle chance, ça tue la bactérie résistante.
Et là, le troisième personnage de notre fable arrive, il est beau, il est bon, il est gentil, il a des milions, c'est l'acionnaire. Lui seul décide si la commercialisation de cette magnifique molécule, fruit de la science, de la méthode, et du génie du brave chimiste, sera assez rentable pour être envisagée, et à quel prix. Par chance, le marché se porte mal et le labo a jsutement besoin de sous, plusieurs de ses brevets étant tombés dans le domaine public, ça sent donc les génériques et les économies pour la sécu, mais pas pour le labo. Hop, brevet sur ce médicament, des milliards qui rentrent, des infections qui guérissent, des batéries qui meurent...jusqu'à la prochaine mutation de leur ADN.
Au final, l'économie de marché finira bien par tous nous avoir, elle n'aura même pas besoin des bactéries.