Rue des Blaireaux - janvier 1997

Hurle Hubert lu et Thomas wak

Dans le prolongement de notre grande enquête du mois dernier (l'affaire Frafmauphiteux), la Rue des Blaireaux met aujourd'hui le doigt sur deux nouvelles affaires d'usurpation d'identité.
Ainsi, sous un pseudonyme ibérique, Hubert Sapina serait, en fait, le benjamin d'une illustre famille allemande : les Vorm. Il aurait commencé le triathlon très jeune en compagnie de ses deux frères aînés, Hans et Jésus (tous deux sportifs de haut niveau). Ces révélations, abracadabrantes certes, expliquent pourquoi notre ami n'hésite pas à affirmer: Jésus, Hans, Hubert Vorm.
De même, Thomas, que chacun connaît sous le noble patronyme de Lefebvre, serait en réalité un authentique enfant des banlieues difficiles ayant pour nom "Fototêtedemort" (l'orthographe n'est pas garantie. Compte tenu des banlieues en question, il semblerait que "Fototêtedemaure" soit également admis).
La rédaction lui pardonne néanmoins car, depuis peu, il fait partie du clan très fermé des finishers du "Congélatorman" couru le 29 décembre 1996, au contraire d'Hubert qui fût surpris traversant Rillieux bien au chaud dans sa voiture.

Datator, le retour

Le saviez-vous ? Lorsqu'il s'agit de fixer les dates importantes de la vie du club (comme celle de l'Assemblée Générale), vous imaginez sans doute que le bureau se réunit à huis clos pour de longs débats suivis de votes à bulletins secrets. Que nenni ! En réalité, le Grand Maître des Dates se nomme Jean-Michel Faure et abuse de son pouvoir rédactionnel triclairique pour tout décider lui-même comme le prouvent les conversations ci-dessous (enregistrées à l'aide d'un micro caché dans un boudoir fixé au tableau noir) :
- Le Bureau : "la meilleure date pour l'A.G.96 serait le 7 décembre".
- Jean-Mi : "impossible ! J'ai mis dans TRI-CLAIR que c'était le 30 novembre".
ou bien encore :
- Jean-Mi : "le prochain TRI-CLAIR sortira le 10 janvier 1997, le jour de la réunion mensuelle du bureau".
- Le Bureau : "mais non ! Le premier Vendredi du mois c'est le 3 janvier".
- Jean-Mi : "non, non, on la fera le 10, comme ça j'aurai plus de temps pour finir Tri-Clair".
Comme tout le monde peut le constater Jean-Mi ne nous laisse guère le choix dans la date et heureusement ! (Cette chute, qui pourra déconcerter le lecteur moyen, cache en réalité une ignoble astuce).

Un singe en hiver

Lors de notre Assemblée Générale, le 30 novembre dernier, certains de nos nouveaux adhérents n'ont pas tout capté lorsque Patrick Dechaume, notre Trésorier préféré, m'offrit une statuette en plastique véritable à l'effigie de King-Kong. Et pour cause ! Ce présent simiesque était destiné à commémorer un passé qui ne l'est pas moins et je vous parle d'un temps que les moins de deux ans (au club) ne peuvent pas connaître.
Tout a commencé début 1994 en pleine organisation des 24 heures de triathlon. Pour attirer le public sur l'épreuve, nous décidons de faire venir une attraction unique : un King-Kong géant capable de prendre les enfants dans sa main pour les soulever dans les airs, son énorme torse pouvant également servir de support publicitaire.
Malheureusement, spectateurs et sponsors ne furent guère au rendez-vous et la main du singe servit surtout à creuser un déficit important. A l'époque, la polémique fût très vive, d'aucuns estimant que certains triathlètes du club avait le physique idoine pour assurer une telle prestation et ce gratuitement.
Mais tout ceci ne serait rien sans le tenancier de l'attraction qui, citons pêle-mêle, exigea un vigile pour surveiller son singe la nuit et un taxi pour se rendre à l'hôtel distant de 400 mètres, obligea Gilles Graftiaux à passer plusieurs minutes dans les gonades de l'anthropoïde, demanda une télé portable pour suivre un match de rugby pendant le triathlon, (l'individu venait du sud-ouest où, soit dit en passant, il avait largement profité du foie gras local), s'engueula avec Bernard Méral pour une obscure affaire d'assurance et s'obstina à m'appeler "Monsieur Gracia" durant 24 heures malgré mes observations réitérées (d'où cette appellation apparaissant parfois au détour des articles de TRI-CLAIR !)...
Contrairement aux apparences, ces faits sont rigoureusement authentiques et peuvent être attestés par les quelques rescapés de cette triste aventure.
A l'époque, la Rue des Blaireaux n'avait pas dénoncé ces événements, sans doute par respect pour les victimes et leurs familles. En revanche, dans le N°26 de TRI-CLAIR (juillet-août 94), le primate fît l'objet d'un article (comme d'habitude tout en finesse) que nous reproduisons ci-dessous :

Le Roi des Kongs

L'événement du vendredi 13 mai, la veille des 24 heures, fût l'arrivée triomphale de king-kong dans les rues de Rillieux. Ses 11 mètres et 400 kilos de métal furent érigés dans la matinée sur le parking du Centre Nautique du Loup-Pendu.
Avant de faire le bonheur des enfants, il fit d'abord celui des rilliardes qui purent ainsi assister, en exclusivité, à l'érection de king-kong !


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