Rue des Blaireaux - janvier (?) 1996

Non, vous ne rêvez pas ! C'est bien le nouveau TRI-CLAIR que vous avez sous les yeux. Après un retard considérable, ce sont donc les scandales et polémiques 95 qui sont au rendez-vous de cette Rue des Blaireaux.

Sylvain le crapatueur

Comme en 94, Sylvain Gabolde a encore explosé le chrono lors de la SaintéLyon du 9 décembre 1995. Pourtant les exploits nocturnes de Sylvain n'en finissent pas de faire des vagues.
Déjà en 1994, son temps (5h30) aurait été qualifié de "moyen" par certains. Pourtant, en pulvérisant de 50 minutes le record du club sur l'épreuve, Sylvain pouvait se croire à l'abri d'un tel commentaire.
Et en 1995, Pierre Maisonneuve, entraîneur en chef, annonçait : "une course de 64 bornes au mois de décembre, c'est de la connerie !".
En résumé, nos autres représentants, qui courent régulièrement ce raid pédestre et qui, tout aussi régulièrement, finissent déchirés très loin derrière Sylvain, sont implicitement considérés comme nuls et cons ! Merci le CLAIR !

Tenues 1995 : histoire d'un désastre

Depuis plusieurs mois les dirigeants nous bassinaient avec les nouvelles tenues version 1995. Nouvelle coupe, nouvelles couleurs, nouveau design, nouvelles matières... On allait voir ce qu'on allait voir ! Et puis, après des semaines de retard et une facture de 26 000 francs (rien que ça), elles sont enfin arrivées. C'est alors que les triathlètes ont pu constater l'ampleur des dégâts et se poser des questions.
Pourquoi ces couleurs affreuses dont la dominante bleu-marine capte idéalement la chaleur qui est l'ennemie N°1 de la performance en été ?
Pourquoi cette matière incroyablement lourde qui absorbe l'eau et pèse trois tonnes après dix minutes de course ?
Pourquoi cette girafe ridicule (si, si, regardez bien !) qui orne des tenues déjà résolument moches ! Pour l'anecdote, sachez que le fabricant a refusé de reprendre les motifs de nos anciennes tenues (lignes dynamiques orientées vers le haut) sous prétexte qu'il "ne travaille qu'avec des taches". No comment !
Pourquoi ces poches à l'arrière du débardeur, cousues au niveau des omoplates, imposant des contorsions invraisemblables pour s'emparer d'une malheureuse barre énergétique ?
Pourquoi ce short à trou-trous, cette peau de chamois au fond du cuissard de running, ces poches de coupe-vent non-cousues ?
Autant de questions auxquelles les dirigeants de l'époque (qui, à ce jour ont tous démissionné) devront répondre. Gilles Graftiaux lui-même, avant de s'enfuir avec la caisse, déclarait que les débardeurs boudinent les triathlètes "façon andouillette" !!!
Morale de l'histoire : si au sortir du parc-à-vélo vous entendez pouffer dans votre dos, pas d'inquiétude, c'est normal.

SUPPLEMENT SPECIAL DE LA RUE DES BLAIREAUX : CHALLENGE TRI-CLAIR ==> LE DOSSIER

Toute la vérité sur un challenge truqué.

La saison 95 est déjà loin derrière nous et comme les années précédentes, le Challenge Tri-Clair a subit nombre de magouilles et trafics en tous genres. Et ne comptez pas sur l'ex-Président Graftiaux pour enfin dire : c'est assez ! (bien qu'on le surnomme Cachalot). Car vous ne le savez peut-être pas, mais tout se passe en haut lieu, là où le triathlète de base comme vous et moi n'a pas accès.

C'est dans un luxueux bureau (payé avec nos cotisations), situé au 88ème étage d'un building vitré de la Velette, qu'une bande de dirigeants sans vergogne, cigare au bec, tirent les ficelles de ce véritable scandale.
Ils sont tous là :

* Jean-Michel Faure, ex-secrétaire général du CLAIR TRIATHLON et concepteur du barème de calcul en 1993 (putain, déjà trois ans !). Mode de calcul d'une complexité hystérique qui planterait l'ordinateur central de la NASA.

* Hervé Rougeot, ex-Président à vie de la Commission Inscription et chargé d'éditer pour TRI-CLAIR les classements du Challenge. Il dispose pour cela d'un complexe informatique top-secret dans un blockhaus quelque part dans l'Ain et n'hésite devant aucun coefficient entubatoire pour modifier à sa guise les résultats.

* Gilles Graftiaux, qu'on ne présente plus, Président corrompu qui gagna le Challenge d'Automne 93 en finissant 3 fois dernier et 1 fois avant-dernier ! Il manipule ses deux assesseurs. Ses détracteurs seraient victimes de sévices. Souvenons-nous du cas Didier Ozouf qui, avant d'être victime du Pdt Graftiaux, s'orientait vers une brillante carrière de Sumo !

La saison 96 sera vite là et il est plus que temps de profiter de la démission collective de ces responsables, lors de l'Assemblée Générale du 2 décembre 1995, pour réformer notre challenge adoré.
A cet effet, TRI-CLAIR vous proposera, dés la semaine prochaine dés le mois prochain dans deux mois dans son prochain numéro un véritable plan de sauvetage du challenge.
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