Rue des Blaireaux - avril 1993

Bernard Méral : 2 Looks d'enfer

Le Président Dictateur général du CLAIR, Bernard Méral, atteint aujourd'hui un âge que nous nous abstiendrons de commenter mais qu'un rapide coup d'œil à son vélo suffit à quantifier (rappelons qu'il roule en draisienne).
Cela ne l'a pas empêché de participer, fin 92, à une grande première chirurgicale : la double greffe de cale Look ! En effet, le président connaissait depuis quelques années bien des soucis avec ses douleurs aux pieds. Ses (sporadiques) sorties cyclotouristes étaient régulièrement interrompues par des arrêts pommade compromettant une moyenne déjà proche de zéro !
C'est alors qu'il décide de tenter l'impossible : se faire greffer des cales Look sous la voûte plantaire. les chirurgiens eux-mêmes n'y croyaient pas . Ils sont bien placés, en effet, pour savoir que les cas de rejet de cale Look sont très nombreux chez le cyclotouriste qui ne tolère généralement que la cale traditionnelle (en bois de préférence).
Pourtant, après 8 h. d'opération, Bernard Méral devenait le 1er cyclotouriste greffé Look. C'est avec le sourire aux lèvres et une démarche curieuse il est vrai, que le président est sorti tout récemment de l'hôpital. Il en profitait pour déclarer aux reporters de Tri-Clair qu'il ne comptait pas en rester là : il voudrait désormais tenter la greffe du guidon-triathlète qu'il juge, néanmoins, peu pratique dans la vie conjugale...

Franck eau de porc

La férocité des propos de Franck Meissimilly dans le dernier Tri-Clair ("reportage" sur Bessenay-Tassin) n'a échappé à personne.
Il est bien évident que ses défaites, aussi nombreuses que cuisantes, lors du Challenge d'Automne, ont du largement entamer le moral de Franck qui, en quelques courses, est passé du statut de marathonien chevronné à celui de randonneur pédestre unijambiste.
Mais cela n'explique pas les écarts rédactionnels du susnommé, particulièrement à l'endroit de votre serviteur.
Comment, en effet, ne pas protester lorsqu'il m'accuse d'avoir exhibé certaines parties de mon anatomie, dont il convoite probablement la taille respectable et la redoutable efficacité en toutes circonstances, mais que, par modestie sans doute, je ne dévoile qu'en cas de stricte nécessité. je veux, bien entendu, parler ici, de... mes jambes.
Comment, également, ne pas revenir sur l'épisode du "coup au bas-ventre" que je lui aurait assené afin de pouvoir le distancer ? Les douleurs ressenties par Franck, à ce moment précis, procédaient plus sûrement d'un usage abusif de la dite zone la nuit précédente.
Bref. Inutile de revenir sur le détail de cet article qui tient davantage du surréalisme que du reportage sportif, mais il était utile, de mettre les points sur les "i". tâche particulièrement longue et difficile puisque, c'est bien connu, dans chacun de ses articles, Franck met 6000 "i" !


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