Tiré du site:
http://www.triathlonperformance.com/
Le Printemps est là, la saison approche et les bonnes résolutions du nouvel an sont encore présentes. Parmi ces dernières, celle d'enfin franchir un cap à vélo a vu le jour et pour ne pas être entravé par ce vieux clou dont les patins frottent contre la jante une fois sur deux, dont le dérailleur déraille et le boîtier se déboîte trop souvent… il faut investir.
Nicolas nous propose de faire un petit tour d'horizon pour essayer d'y voir plus clair.
Combien ?
Première question bassement matérielle, combien faut-il de sous-sous dans sa po-poche pour espérer avoir quelque chose de correct ?
A l'heure de l'inflation généralisée, le marché du vélo n'est pas en reste, loin s'en faut. Si on se fait plaisir dans les magasins, il sera vite plus onéreux de pratiquer le vélo que de jouer au golf. En effet, au gré des modes et notamment celle du carbone, véritable or noir dans le domaine, les tarifs ont considérablement augmenté. Il y a 15 ans, avec l'équivalent de 2 000 euros vous aviez un vélo très, très haut de gamme … avec la même somme vous avez aujourd'hui un vélo de moyen-bas de gamme… les tarifs des modèles phares s'élevant pour la plupart à plus de 5 000 euros pour frôler avec les 10 000 euros si l'on tend vers les meilleurs titane sur mesure ou autre Time et Colnago.
Dès lors combien mettre pour ne pas être pénalisé par son vélo sans hypothéquer sa maison ?
Il semble que 1 000 euros soit une première barrière pour avoir quelque chose de fiable, rigide et suffisamment léger (cf. un autre article pour se rendre compte que le poids a moins d'importance qu'on ne veut le faire croire, néanmoins il est toujours appréciable et plaisant de sentir que l'on ne tire pas une enclume ou une charrette en plomb).
Avec 1 000 euros, vous pouvez avoir un cadre en aluminium de bonne facture (7005 double butted par exemple), équipé en Shimano 105 ou Campagnolo Véloce - Centaur, avec des roues correctes.
Avec ce type de budget, privilégier un bon cadre dont vous pourrez faire évoluer les périphériques avec le temps, notamment :
- en changeant la fourche pour une plus légère et plus confortable
- en changeant le pédalier pour un plus léger et plus rigide
- en changeant les roues par des plus spécifiques de votre pratique compétitive (celles d'origine devenant alors vos roues d'entraînement)
Après, pour 2 000 - 2 500 Euros, vous pouvez commencer à avoir un très, très bon cadre alu ou un carbone plutôt d'entrée de gamme avec un groupe très performant (Shimano Ultégra ou bien Campa Centaur-Chorus) monté sur des roues déjà plus performantes (Mavic Ksyrium Elite ou bien Campagnolo Scirroco ou Vento par exemple). Si le débat n'est pas ici celui du carbone versus l'alu, nous conseillerons au cycliste recherchant la performance avec ce budget de s'orienter vers le cadre alu et à celui recherchant le plaisir et le confort de s'orienter vers le carbone, le constat étant fait que les cadres carbones vendus dans cette gamme de prix présentent pour la très grande majorité une plage de réactivité assez basse, propice au plaisir mais beaucoup moins à la quête de secondes superflus.
Pour les plus fortunés ou ceux dont la tirelire patiemment constituée est désormais prête à exploser, un budget entre 3 000 et 4 000 euros permet de vraiment s'offrir tout ce dont l'on rêve ou presque. Le choix étant désormais tellement large qu'il devient difficile d'orienter les recherches, d'autant qu'à ce niveau d'investissement, le futur acheteur a déjà, très souvent, une petite idée de ce à quoi sa monture future va ressembler.
Quand ?
Pour un achat neuf, la période des changements de gamme est la plus propice à obtenir des réductions, notamment pour les modèles de l'année N-2 où les réductions peuvent devenir très, très intéressantes (-30 à -50%) chez les vélocistes ayant besoin de faire un peu de place dans le stock.
Pour le matériel d'occasion, il faut savoir guetter les bonnes occasions qui se présentent toute l'année mais principalement à l'intersaison entre octobre et janvier.
Attention au matériel des services course des coureurs pros ou semi-pros qui cachent les meilleures comme les pires affaires. Le matériel n'est pas ou si peu payé par les concernés, que rien ne les incite à en prendre un soin particulier. De plus les contraintes auxquelles ils soumettent le matériel étant très importantes, un vélo d'un an peut avoir beaucoup plus souffert que le même modèle utilisé par un cycliste amateur soigneux pendant cinq ans.
Où et auprès de qui ?
Avec Décathlon comme précurseur, les Grandes Surfaces Spécialisées (Go Sport et la gamme Spego, Intersport et la gamme Nakamura par exemple) présentent désormais leurs propres collections à des prix très attractifs notamment grâce à l'économie d'échelle réalisée sur l'achat des périphériques en grande quantité.
Le Printemps est là, la saison approche et les bonnes résolutions du nouvel an sont encore présentes. Parmi ces dernières, celle d'enfin franchir un cap à vélo a vu le jour et pour ne pas être entravé par ce vieux clou dont les patins frottent contre la jante une fois sur deux, dont le dérailleur déraille et le boîtier se déboîte trop souvent… il faut investir.
Nicolas nous propose de faire un petit tour d'horizon pour essayer d'y voir plus clair.
Combien ?
Première question bassement matérielle, combien faut-il de sous-sous dans sa po-poche pour espérer avoir quelque chose de correct ?
A l'heure de l'inflation généralisée, le marché du vélo n'est pas en reste, loin s'en faut. Si on se fait plaisir dans les magasins, il sera vite plus onéreux de pratiquer le vélo que de jouer au golf. En effet, au gré des modes et notamment celle du carbone, véritable or noir dans le domaine, les tarifs ont considérablement augmenté. Il y a 15 ans, avec l'équivalent de 2 000 euros vous aviez un vélo très, très haut de gamme … avec la même somme vous avez aujourd'hui un vélo de moyen-bas de gamme… les tarifs des modèles phares s'élevant pour la plupart à plus de 5 000 euros pour frôler avec les 10 000 euros si l'on tend vers les meilleurs titane sur mesure ou autre Time et Colnago.
Dès lors combien mettre pour ne pas être pénalisé par son vélo sans hypothéquer sa maison ?
Il semble que 1 000 euros soit une première barrière pour avoir quelque chose de fiable, rigide et suffisamment léger (cf. un autre article pour se rendre compte que le poids a moins d'importance qu'on ne veut le faire croire, néanmoins il est toujours appréciable et plaisant de sentir que l'on ne tire pas une enclume ou une charrette en plomb).
Avec 1 000 euros, vous pouvez avoir un cadre en aluminium de bonne facture (7005 double butted par exemple), équipé en Shimano 105 ou Campagnolo Véloce - Centaur, avec des roues correctes.
Avec ce type de budget, privilégier un bon cadre dont vous pourrez faire évoluer les périphériques avec le temps, notamment :
- en changeant la fourche pour une plus légère et plus confortable
- en changeant le pédalier pour un plus léger et plus rigide
- en changeant les roues par des plus spécifiques de votre pratique compétitive (celles d'origine devenant alors vos roues d'entraînement)
Après, pour 2 000 - 2 500 Euros, vous pouvez commencer à avoir un très, très bon cadre alu ou un carbone plutôt d'entrée de gamme avec un groupe très performant (Shimano Ultégra ou bien Campa Centaur-Chorus) monté sur des roues déjà plus performantes (Mavic Ksyrium Elite ou bien Campagnolo Scirroco ou Vento par exemple). Si le débat n'est pas ici celui du carbone versus l'alu, nous conseillerons au cycliste recherchant la performance avec ce budget de s'orienter vers le cadre alu et à celui recherchant le plaisir et le confort de s'orienter vers le carbone, le constat étant fait que les cadres carbones vendus dans cette gamme de prix présentent pour la très grande majorité une plage de réactivité assez basse, propice au plaisir mais beaucoup moins à la quête de secondes superflus.
Pour les plus fortunés ou ceux dont la tirelire patiemment constituée est désormais prête à exploser, un budget entre 3 000 et 4 000 euros permet de vraiment s'offrir tout ce dont l'on rêve ou presque. Le choix étant désormais tellement large qu'il devient difficile d'orienter les recherches, d'autant qu'à ce niveau d'investissement, le futur acheteur a déjà, très souvent, une petite idée de ce à quoi sa monture future va ressembler.
Quand ?
Pour un achat neuf, la période des changements de gamme est la plus propice à obtenir des réductions, notamment pour les modèles de l'année N-2 où les réductions peuvent devenir très, très intéressantes (-30 à -50%) chez les vélocistes ayant besoin de faire un peu de place dans le stock.
Pour le matériel d'occasion, il faut savoir guetter les bonnes occasions qui se présentent toute l'année mais principalement à l'intersaison entre octobre et janvier.
Attention au matériel des services course des coureurs pros ou semi-pros qui cachent les meilleures comme les pires affaires. Le matériel n'est pas ou si peu payé par les concernés, que rien ne les incite à en prendre un soin particulier. De plus les contraintes auxquelles ils soumettent le matériel étant très importantes, un vélo d'un an peut avoir beaucoup plus souffert que le même modèle utilisé par un cycliste amateur soigneux pendant cinq ans.
Où et auprès de qui ?
Avec Décathlon comme précurseur, les Grandes Surfaces Spécialisées (Go Sport et la gamme Spego, Intersport et la gamme Nakamura par exemple) présentent désormais leurs propres collections à des prix très attractifs notamment grâce à l'économie d'échelle réalisée sur l'achat des périphériques en grande quantité.
Là où le bât blesse souvent c'est au niveau du service après vente qui est parfois moins suivi et compétent que chez les bons vélocistes…et au niveau de la personnalisation des périphériques. En effet, les bons vélocistes pourront vous remplacer tel ou tel périphérique par un autre, vous mettre une selle différente, vous remplacer les roues par le modèle au-dessus moyennant la différence… chose impossible ou rarissime dans les GSS.
De plus en plus rares en raison de la présence des premiers nommés et de la concurrence d'Internet, les vélocistes n'en restent pas moins le meilleur endroit pour acheter un vélo. La proximité, la connaissance de vos particularités, l'échange et l'écoute permettront d'instaurer une relation de confiance/fidélité souvent bénéfique aux deux intéressés. En outre, de plus en plus de vélocistes acceptent de négocier les tarifs en voyant ceux pratiqués ailleurs.
Mais ne cherchez pas à avoir les yeux plus gros que le ventre ou le beurre et l'argent du beurre, un vélociste particulier ne pourra avoir les mêmes tarifs que les magasins andorrans, boutiques on-line en flux tendu ou autres combines détaxées.
Néanmoins, si vous êtes totalement autonome au niveau de l'entretien / réparation et connaissez bien le sujet, de très bonnes affaires peuvent également se trouver sur internet en France ou à l'étranger, via les sites de magasins ou d'enchères. Mais attention aux surprises, aux affaires trop alléchantes pour être honnêtes, aux produits annoncés " comme neuf " etc…
Car, la fidélité chez un vélociste vous sauvera souvent des situations les plus délicates ce qui ne sera jamais le cas avec un particulier de Hong-Kong qui vous vend le dernier cadre à la mode à - 30%. Le jour où l'on casse une roue ou un collier de selle la veille d'une course, où il ne manque qu'une petite pièce introuvable pour assembler le vélo, etc… la connaissance du vélociste n'a pas de prix…pensez-y ;-)
Quoi ?
Le choix du cadre :
4 grands matériaux représentent 99.9% de la production.
L'acier maîtrisé depuis longtemps par les grands fabricants comme par les artisans. Connoté "vieillot" avec l'apparition de l'aluminium puis du carbone, il permet encore de réaliser à moindres coûts de bons vélos sur-mesure, confortables et assez performants. Les séries de tubes Dedacciai EOM 16.5 et Colombus UltraFoco ou Foco sont parmi les plus performantes et rivalisent avec le haut de gamme des meilleurs matériaux. Pour l'anecdote, plusieurs pros du Tour de France roulaient encore en 2002 sur des cadres aciers sur mesure maquillés aux couleurs du cadre carbone de leur équipe….
L'aluminium, plus léger que l'acier et inoxydable contrairement à ce dernier, s'est imposé dans les années 1990 comme la référence du haut de gamme et a progressivement gagné toute la gamme des marques . La différence entre les séries de tubes se situe au niveau des proportions de l'alliage, de la soudure, de l'épaisseur des tubes, du traitement thermique…
Malgré l'apparition et la montée du carbone, certaines marques continuent à proposer des produits très, très haut de gamme en aluminium parmi lesquelles Cannondale, Cervélo, Klein, Principia, Specialized ou encore Commençal.
Souvent beaucoup moins coûteux que leur concurrent en carbone les cadres alus bien pensés et bien "usinés" de ces marques sont de véritables bombes à des tarifs compétitifs.
L'arrivée du carbone, omniprésent depuis le début des années 2 000, a coïncidé avec l'explosion des prix sur le marché des vélos. On ne saurait s'en plaindre totalement car la fibre noire, si elle est bien maîtrisée, possède des possibilités infinies tant on peut jouer sur les paramètres de souplesse/rigidité avec un poids plus faible que dans les matériaux ci-dessus.
Néanmoins pour apporter un véritable plus, il se doit d'être bien maîtrisé car tout est possible. Ainsi à l'intérieur d'une même gamme vous pourrez trouver un cadre très, très souple comme une planche de bois. Autant le comportement des alus est assez similaire sur le panel des possibles autant un Orbéa Orca et un Scott CR1 n'ont quasiment rien en commun en terme de comportement bien que comparable au niveau des tarifs. Là, encore les conseils d'un bon vélociste seront déterminants pour ne pas investir 3 500 euros et obtenir un vélo aux comportements inverses de celui recherché. Les forums d'internautes permettent également de se faire une opinion d'utilisateurs sans pour autant tout prendre au pied de la lettre tant le recul, l'expérience et/ou la subjectivité de certains peuvent être sujets à caution.
Le matériau le plus noble et le plus onéreux reste le titane dont les propriétés sont vantées par tous ceux, fortunés, qui ont franchi le cap. N'ayant pas eu cette chance, je me garderais de tout commentaire.
Le matériau le plus noble et le plus onéreux reste le titane dont les propriétés sont vantées par tous ceux, fortunés, qui ont franchi le cap. N'ayant pas eu cette chance, je me garderais de tout commentaire.
LE CHOIX DU GROUPE
Shimano ou Campagnolo ?
Les amoureux des 2 marques s'affrontent et rien ne permet objectivement de dire quelle marque est supérieure. Une seule chose est sûre : à niveau de gamme équivalent, l'Italien est nettement plus cher que le Nippon mais apporte un peu plus d'élégance (et de fragilité) par ses manettes, corps de dérailleur en carbone ou bien encore ses passages de gaines de dérailleur intégrés. A contrario, les utilisateurs très, très puissants reprocheront aux pédaliers Campagnolo, une constitution et une liaison avec le boîtier procurant moins de rigidité que chez Shimano
Comment ?
Avant toute chose, la position est LE premier critère de choix. Le fait d'être bien positionné vous évitera les blessures, vous assurera confort et performance soit bien plus qu'un cadre à 5 000 euros trop grand ou trop petit.
Le mieux est de connaître ses côtes de bases (à savoir au minimum les trois points d'appuis déterminés par la hauteur de selle + le recul de selle par rapport à l'axe de pédalier + la distance selle-cintre). En dehors du respect de ce fondamental point de salut. Vous pouvez toujours parfois jouer sur la potence ou la sortie de selle mais dans des proportions raisonnables (un vélo ne sera pas équilibré, facilement pilotable et confortable avec une potence trop extrême (<85 ou bien >130mm) hormis les FKC dont la conception est radicalement différente).
A cet effet, une étude posturale durant laquelle vous prendrez soin de préciser la nature de votre pratique vous permettra d'avoir une base solide pour savoir que choisir.
Pour les triathlètes concourant majoritairement en course sans drafting, penser à intégrer le rajout du prolongateur dans la géométrie recherchée pour ne pas vous retrouver trop loin du cintre ou bien trop haut.
Bon choix !!!!!
Nicolas.
Connexion
M’enregistrer
FAQ
Rechercher
Membres
